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médiumnité symbolisée par une main tendue vers la lumière

La médiumnité expliquée

Où l’on apprend ce qu’est la médiumnité, son rôle, les symptômes et les manifestations de cette faculté chez les individus qui ont une prédisposition.

La médiumnité, ce monde intermédiaire

La médiumnité suppose la coexistence de deux mondes. L’un, visible par tous, est fait de notre réalité, c’est l’ici-bas ; l’autre monde, non moins réel mais invisible pour tout un chacun, se situerait dans un ailleurs difficilement définissable : c’est ce qui est couramment nommé l’au-delà, et renvoie au séjour des âmes défuntes, mais recouvre en fait une réalité plus large, dont la définition varie d’une culture à l’autre.

Pour ne pas le connoter, nous qualifierons simplement cet autre monde d’« invisible ». Pour intégrer le concept de la médiumnité, il faut en effet au préalable admettre qu’un monde invisible existe, peu importe la représentation que l'on en a et qui est spécifique à chaque individu. En d’autres termes, il faut croire en la survivance de l’âme dans une autre dimension, sur un autre plan.

Et c’est en cette survivance de l’âme que le spiritisme théorisé et fondé par Allan Kardec croit, et c’est elle qu’il veut explorer. En 1861, à la suite des spiritualistes américains et britanniques, Allan Kardec publie le Livre des médiums. Dans ce livre, il lève le voile sur le monde invisible, et sur celles et ceux qui sont en contact avec cette réalité subtile, qu’il nomme « médiums », et qu’il définit en ces termes : « un médium est une personne pouvant servir d’intermédiaire entre les Esprits (du monde invisible) et les hommes ».

C’est en effet là que le médium intervient : il se situe à l’interface du monde réel et de l’autre monde. Il fait office d’intermédiaire, car c’est par lui que s’exprime les esprits. Il est en quelque sorte le lieu où se dévoile une parole jusqu’ici cachée, inaudible, il est le point de contact entre le réel et l’imperceptible. 

C’est donc une personne sensible à des influences non perceptibles par les cinq sens traditionnels, et qui a su exacerber cette aptitude extralucide.

Sommes-nous tous des médiums en puissance ?

De nombreuses recherches scientifiques menées dans les pays anglo-saxons ont révélé que le développement des capacités extra-sensorielles est possible et que ces dernières existent en chacun d’entre nous. Nous serions donc tous potentiellement médiums avec des facultés différentes et à des degrés plus ou moins élevés.

Comme dans le domaine artistique, il y a des amateurs et des virtuoses. La médiumnité n'est en soi ni un privilège ni un don, c’est le plus souvent une prédisposition.

En somme, c’est une faculté innée mais elle nécessite d’être travaillée assidûment pour que la perception s’affine et que le message capté soit débarrasser de la subjectivité du sujet qui fait office d’intermédiaire.

Le potentiel médiumnique d’un individu peut être étouffé, rejeté, ou au contraire être pleinement accepté et entraîné à la réception des énergies subtiles qui nous environnent. Pour en savoir plus sur la figure du médium, lisez notre article sur le sujet.

Liste des 7 symptômes les plus fréquents

La médiumnité peut se manifester dès l’enfance, ou se réveiller subitement, à l’âge adulte. Parmi l’abondance de témoignages recueillis sur le sujet, on dénombre autant de cas où la faculté est apparue tôt dans l’existence, que de cas où elle a fait son apparition chez des sujets adultes. Elle peut ainsi se manifester après un choc important (comme un deuil, une maladie) ou bien elle peut se développer sans raison extérieure apparente, et parfois disparaître de la même façon.

Parmi les symptômes les plus probants, nous avons retenu les 7 qui ont été évoqués par les voyants de notre cabinet :

  1. Les voix et les visions sont la manifestation la plus spectaculaire (mais non systématique) de la médiumnité. Ce signe doit cependant être distingué des pathologies psychiatriques courantes. Le sujet qui perçoit ces voix, ou qui a ces visions, doit avoir une perception claire et non altérée de la réalité dans sa vie quotidienne et être capable de faire la distinction.
  2. La perception d’énergies, le sentiment de ressentir la présence d’entités, d’auras. Comme précédemment, le sujet doit être en plein possession de ces moyens psychiques : si c’est le cas, cette perception dénote la présence d’un sens dédié à ce phénomène.
  3. Le rêve prémonitoire est un symptôme courant et qui ne trompe pas. Généralement l’individu qui fait un tel rêve reçoit un message concernant son propre futur ou celui d’un proche, n’y prête qu’une attention distraite avant de voir la situation se produire et la scène se jouer devant lui avec une sensation de déjà-vu dérangeante.
  4. Le sentiment d’être envahi, tout à coup, d’une certitude qui dépasse toute rationalité et s’impose à lui. Non étayée par un raisonnement rationnel, ou logique, mais reposant sur une sensation, la réception d’un message intérieur explicite quoique non formulé, ce sentiment est typique de la faculté médiumnique.
  5. Une capacité intuitive plus aiguë que l’ordinaire associée à une fréquence d’intuition plus élevée que le commun des mortels. Les exemples ne manquent pas : tel qui pense à un proche dont il n’a pas eu de nouvelles fréquemment, reçoit un appel ou rencontre inopinément ce dernier dans les heures, les minutes ou les secondes qui précèdent. Isolé ce phénomène est un symptôme faible de médiumnité : répété à des intervalles réguliers il dénote une faculté bien présente.
  6. L’hypersensibilité ou le surdéveloppement de la faculté empathique : souvent les émotions d’autrui se télescopent avec celles du médium et l’envahissent. On dit souvent que de lui qu’il est une « éponge » car il absorbe tout ce qui l’entoure. Exercé à gérer ce phénomène, il peut l’utiliser sur commande, pendant une séance, et l’orienter vers un individu ou une âme en particulier.
  7. Le surgissement d’un don artistique chez une personne qui n’a jamais appris à exercer cet art. C'est un symptôme rare, attesté dans la histoire de la médiumnité et que l’on ne peut écarter. Il peut s’agir de la musique, de l’écriture, ou de la peinture médiumnique. Ainsi, en 1911, Augustin Lesage se découvrit ainsi subitement qu’il avait un don pour la peinture, alors qu’il n’avait jamais reçu de formation de peintre et exerça le métier de mineur de fond. Incapable de l’expliquer autrement que par l’esprit qui se mit à lui parler et à guider son pinceau, il peignit avec un talent remarquable des dizaines de toiles. Il pratiqua le spiritisme, auquel des amis l’initièrent avant les manifestations de son don, avec une ferveur constante, tout au long de sa vie.

Manifestations courantes de la faculté médiumnique développée

La médiumnité mobilise donc plusieurs vecteurs de perception et d’innombrables moyens pour retranscrire les messages reçus. Chaque médium a son mode de fonctionnement, mais voici, pour compléter notre étude de la symptomatique, les manifestations les plus courantes lorsque la faculté a été travaillé, développée :

  1. Très souvent c’est la faculté de clairaudience qui s’impose. Certains entendent ainsi des voix (d’esprits, d’entités spirituelles plus ou moins développées ou de guides) et des bruits divers liés à un environnement.
  2. D’autres ont des sensations qui n’ont pas de lien avec leur perception sensorielle personnelle : on parle dans ce cas de médiumnité physique ou sensitive. Le sujet peut par exemple sentir un goût dans sa bouche, un goût qui est en lien avec une ancienne habitude du défunt auquel il est lié.
  3. Quand le symptôme est particulièrement fort, on parle alors d’ « incorporation ». Une énergie (un esprit) entre dans le corps du médium, avec l'accord de celui-ci. Auquel cas il peut sentir des odeurs de façon fugace en déambulant dans un lieu. Un défunt peut en effet se manifester auprès d’eux en « envoyant » une odeur de parfum, de cigarette, de fleur, qu’il affectionnait particulièrement pendant son séjour sur Terre.
  4. Vous avez sans doute entendu parler d’écriture automatique. Là aussi, certains ont une facilité pour cette technique de communication avec l’au-delà. Un défunt envoie ses messages à travers le medium, qui écrit. C’est un peu comme si le bras du médium était seul à être « incorporé ». Il est en fait guidé. On remarque souvent que l’écriture est très différente de celle du médium.

Le refoulement et ses conséquences potentielles

Beaucoup de médiums n’acceptent pas leur particularité. Ils la combattent, cherchant bien souvent à emprunter des voies classiques, moins périlleuses en apparence. On dit d’eux qu’ils ont refoulé leur faculté.

Ils cessent alors par tous les moyens de prêter attention aux manifestations qu’ils perçoivent, ne la travaille pas leur aptitude, qui s’atrophie, et disparaît parfois totalement.

Pour vivre au mieux cette médiumnité, une personne doit réaliser un vrai travail personnel. L’un des obstacles majeurs est l’ego. La lutte peut être ardue si l’ego veut prendre le pouvoir ! Le médium doit apprendre à avoir confiance en lui, tout en gardant une part d’objectivité. Il ne doit pas rejeter automatiquement une impression, mais il est important pour lui de garder les pieds sur terre.

En étant attentif à ses réactions, il pourra être guidé et conseillé. L’évolution des facultés est permanente. Elle est parfois marquée par quelques embûches, mais celles-ci sont souvent nécessaires au développement des capacités médiumniques.

Là encore, un distinguo doit être opéré entre toute pathologie psychiatrique et la capacité véritable.

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